Au nom de Dieu, le Tout Compatissant, le Très Miséricordieux
Je remercie le Dr Araghchi et le Dr Khatibzadeh pour l’organisation d’une telle conférence. Ces conférences peuvent jouer un rôle très important dans la clarification des questions liées à l’Iran et à la région. La conférence d’aujourd’hui, qui traite de l’agression et de la défense, ainsi que les divers discours prononcés dans les multiples panels, comme on me l’a rapporté, ont bien clarifié la situation internationale actuelle concernant le manque de respect à l’égard du droit et du droit international.
Malheureusement, bien que de grands efforts aient été déployés dans le monde pour établir les Nations unies et codifier des lois internationales, avec l’espoir qu’elles puissent régir les relations entre les pays et prévenir la guerre et le bain de sang, nous constatons malheureusement que la primauté du droit s’est transformée en primauté de la force, en particulier avec l’arrivée de M. Trump comme président des États-Unis, qui fondamentalement ne croit pas aux lois internationales, mais recourt à la force, à la pression et à la guerre pour atteindre ses propres objectifs.
L’Iran fut l’un des fondateurs des Nations unies et, durant toutes ces périodes, il a œuvré pour la mise en œuvre du droit international et pour la prévention de la guerre et du bain de sang. Mais malheureusement, les puissances ont toujours abusé d’une telle organisation, et d’année en année, les Nations unies sont devenues plus faibles. Aujourd’hui, nous voyons que les Nations unies se trouvent dans une position très faible, au point que les puissances prennent toutes les décisions qu’elles souhaitent, et l’ONU est incapable d’empêcher leurs mauvaises décisions. Nous avons même été témoins de l’irrespect montré envers le Secrétaire général des Nations unies lui-même dans les récentes questions liées à la guerre de Gaza. Cela indique la dégradation de l’ONU par rapport à sa position ; au lieu que la loi soit la base et que l’ONU puisse jouer son rôle, la primauté de la force a prévalu.
Quoi qu’il en soit, le nom de cette conférence, « Aggression and Defense », est tiré du titre de la conférence « Aggression and Defense » que nous avions organisée à la fin de la guerre imposée de huit ans. À cette époque, j’étais en charge du Quartier général de la guerre, et nous avions une conférence à laquelle des juristes et des personnalités éminentes de divers pays avaient été invités. La conférence « Aggression and Defense » fut très réussie dans l’examen des fondements juridiques de ce qui s’était passé dans la guerre imposée en tant qu’agression claire, et elle devint une expérience sur la manière de prévenir de futures agressions.
Dans la guerre de huit ans, nous avons résisté pendant huit ans. Il y eut de nombreux efforts pour que nous acceptions un cessez-le-feu puis négocions, mais l’Iran ne l’accepta pas et s’efforça d’expulser l’ennemi du sol iranien par ses propres forces armées. Ce fut un grand succès pour l’Iran, à un moment où la révolution venait juste d’avoir lieu, et les ennemis pensaient que tout était dans le chaos, qu’ils pouvaient démembrer l’Iran et atteindre leurs objectifs ; mais avec la volonté démontrée par notre cher peuple et notre jeune génération courageuse, ils réussirent à chasser l’ennemi du territoire de l’Iran.
Si nous examinons, nous voyons des similitudes entre cette guerre de huit ans et la récente guerre de douze jours. Dans la guerre de huit ans, c’est la résistance du peuple, sa solidarité et sa résilience qui menèrent à la victoire contre l’ennemi. C’étaient la volonté, la décision et la motivation de nos forces armées qui tinrent face à l’ennemi et défendirent le pays. Dans la guerre de douze jours, nous voyons la même chose. Vous avez vu à quel point la résilience et la fermeté du peuple, ainsi que la solidarité que les Iraniens ont manifestée face aux étrangers, furent efficaces. Alors que les ennemis voulaient provoquer un effondrement, les Iraniens, où qu’ils se trouvent, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, ont clairement démontré leur solidarité dans l’opposition et la lutte contre l’ennemi.
L’autonomie dans la guerre de huit ans et dans cette guerre de douze jours fut une autre similitude entre les deux événements. Durant la guerre de huit ans, nous ne nous sommes pas appuyés sur les étrangers. Nous avons compté sur nous-mêmes. Dans cette guerre de douze jours, vous avez également vu que personne ne nous a aidés, et que ce furent seulement nous-mêmes qui avons défendu notre pays. Pendant la guerre de huit ans, avec nos forces capables, nous avons pu utiliser efficacement les armes laissées par le régime précédent. L’avion F-14, qui disposait de la technologie la plus avancée de l’époque, était disponible pour les forces aériennes du pays sous le régime antérieur. Lorsque les experts et forces américains quittèrent l’Iran, tout le monde pensait que nous ne pourrions pas utiliser ces avions, mais des forces iraniennes compétentes réussirent à les utiliser efficacement. C’est-à-dire que, en comptant sur nous-mêmes et sans l’aide de conseillers étrangers, nous avons pu utiliser les armes existantes et également construire d’autres armes nous-mêmes. Durant la guerre de huit ans, la production d’armes, y compris de missiles, commença. Le missile est essentiellement un produit de l’ère de la guerre et a désormais atteint un stade où l’Iran est considéré comme l’une des puissances balistiques du monde.
Une autre similitude entre ces deux guerres fut que durant la guerre de huit ans, les organisations internationales n’ont pris aucune mesure en faveur de l’Iran. Même lorsqu’elles adoptèrent la résolution 598, vous voyez qu’il n’y a rien dans celle-ci en faveur de l’Iran ; au contraire, tout ce qu’elle contient est un cessez-le-feu, un échange de prisonniers et la formation d’un comité pour déterminer qui était l’agresseur. Bien sûr, l’agression était tellement claire qu’éventuellement l’ONU spécifia également que l’agresseur était le régime de Saddam, mais aucune aide ne fut apportée à la République islamique d’Iran. Dans les événements récents, vous avez également vu que l’ONU n’a pas aidé la République islamique d’Iran. Seul le Secrétaire général a conseillé aux parties de faire preuve de retenue. Cela montre que l’ONU n’a vraiment pas le rôle important qu’elle devrait avoir.
Désormais, sur la base des similitudes entre ces deux guerres et du grand événement, nous pouvons conclure que, premièrement, les Iraniens ne se soumettent pas à l’humiliation et s’opposent à la force. Les Iraniens n’échangent pas leur indépendance contre quoi que ce soit. Les Iraniens sont autonomes et, sur la base du slogan « Nous le pouvons », s’efforcent de résoudre leurs problèmes par eux-mêmes. Nous le constatons clairement aujourd’hui dans la production d’armes, où, en comptant sur nos forces qualifiées, nous avons pu nous défendre en produisant des missiles et d’autres armes.
En même temps, lorsqu’une main amicale est tendue vers l’Iran, celui-ci est prêt à parler, à négocier et à parvenir à la paix. Comme nous l’avons fait après la chute du régime de Saddam, lorsque les forces de l’EI, créées par les Américains, étaient proches de renverser le gouvernement de Bagdad. Même si les Irakiens avaient auparavant été en guerre avec nous, nous sommes allés les aider. Par conséquent, face à une main amicale, nous avons réagi positivement et aidé. Aujourd’hui, nous aidons tous nos voisins, y compris l’Irak.
Cette question a toujours été soulevée dans diverses réunions : jusqu’à quand la fermeté de l’Iran, la résistance de l’Iran et la position de l’Iran face à la force et aux étrangers continueront-elles ? Et cette question a toujours été soulevée. Par exemple, il y a quelques années, lorsque j’ai participé au Forum de Doha, plusieurs chercheurs iraniens travaillant dans divers centres de réflexion se sont réunis avec moi. Parmi eux se trouvait M. Vali Nasr, qui m’a demandé dans cette session : jusqu’à quand comptez-vous poursuivre la stratégie de résistance ?
Je lui ai répondu : jusqu’à ce qu’ils acceptent l’Iran révolutionnaire et n’aient d’autre choix que d’accepter son existence, qu’ils l’aiment ou non.
Récemment, M. Vali Nasr a déclaré dans une interview qu’au cours des 40 dernières années, les Iraniens ont construit une société autonome, qualifiée et confiante, et c’est pourquoi ils ont pu résister aux sanctions et aux pressions. Il a dit que la stratégie de l’Iran repose sur deux piliers : l’un est la protection de son indépendance et le second est la résistance aux pressions occidentales.
Le fait que M. Vali Nasr, en tant que personne active dans divers centres de réflexion américains, soit parvenu à cette conclusion est en soi très intéressant, affirmant que la protection de l’indépendance et la résistance à la pression occidentale sont les deux piliers de la stratégie de l’Iran.
Quoi qu’il en soit, l’Iran ne marchandera jamais son indépendance avec qui que ce soit. Contrairement à des pays prêts à vendre leur indépendance aux enchères, l’Iran ne se rendra jamais. Cet esprit de « Nous le pouvons » chez les Iraniens, selon lequel, lorsque nous décidons, nous pouvons résoudre nos problèmes et nous pouvons nous opposer aux étrangers et à l’intimidation des autres, est en fait le résultat de l’indépendance et de la résilience face à la pression étrangère.
En plus de M. Nasr, récemment, le général McKenzie, l’ancien chef du CENTCOM, qui est maintenant à la retraite, a donné une interview très intéressante. Premièrement, M. McKenzie connaît beaucoup mieux la situation de la région, en particulier celle de l’Iran, que M. Trump, car il était finalement responsable de cette question dans cette région.
Dans son interview, il dit : « L’Iran a une culture différente et une histoire glorieuse. L’Iran ne disparaîtra pas. Ce pays est une nation qui ne peut être effacée de la carte politique de la région. Analyser la puissance de l’Iran est impossible sans une compréhension historique et culturelle profonde. L’Iran est un pays dont le passé millénaire a façonné son présent, et face à la perspective limitée et à court terme des États-Unis, il non seulement demeure, mais a également accru sa puissance et son influence dans la région. Imaginer la disparition de l’Iran est une illusion naïve. Ce pays a résisté pendant des milliers d’années et restera debout à l’avenir. Même si nous détestons la forme actuelle du gouvernement en Iran, nous devons accepter que cette nation est là pour rester. »
Dans une autre partie de son discours, se référant à l’endurance et à la résistance de la nation iranienne, il dit : « L’Iran possède une capacité élevée à endurer la pression et à maintenir sa position. »
Par conséquent, vous voyez que nos ennemis confirment également que l’Iran est là pour rester, que l’Iran est résilient, que le peuple iranien a une résilience très élevée, que le peuple iranien ne se rend pas et qu’il reste fidèle à ses objectifs.
Et une différence significative entre ces deux guerres, à savoir la guerre de huit ans et la guerre de douze jours, est que, tandis que dans la guerre de douze jours, le régime israélien a attaqué l’Iran avec l’aide de l’Occident et avec le soutien et la participation de l’Amérique, le régime de Saddam était seul dans l’agression militaire de l’Irak contre l’Iran. Alors que le régime israélien n’était pas seul, et que les pays occidentaux, en particulier l’Amérique, ont aidé le régime israélien, tant dans son armement qu’avec une présence physique et opérationnelle dans cette guerre. Ils ont donné des armes létales à Israël et, pratiquement, comme M. Trump lui-même l’a récemment reconnu, ont eu une participation opérationnelle dans cette guerre.
M. Trump a récemment déclaré dans une interview : « Israël a attaqué en premier. Cette attaque était très, très puissante. J’en étais responsable. » Cela signifie qu’il a officiellement accepté la responsabilité de ce que, je cite la chancelière allemande, « le sale travail qu’Israël a accompli ».
Lorsque le président d’un pays vient et accepte officiellement la responsabilité, naturellement, il doit également accepter la responsabilité de ses conséquences. Par conséquent, il est du droit de la République islamique d’Iran de réclamer ses droits concernant cette agression menée sous la responsabilité de l’Amérique ; de demander que l’Amérique paie des compensations pour les dommages infligés à l’Iran, qu’il s’agisse de dommages matériels, de pertes humaines ou de dommages psychologiques.
Les Américains eux-mêmes réclament des compensations pour les dommages psychologiques subis par leur population en raison de divers incidents qui leur arrivent ; ils devraient également payer des compensations psychologiques à ceux qui ont été lésés en raison de l’agression américaine.
Il ne fait aucun doute que l’opération militaire du régime israélien et de l’Amérique contre les installations nucléaires iraniennes était illégale. Fondamentalement, attaquer des installations nucléaires est un acte illégal, en particulier des installations nucléaires sous les garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Par conséquent, puisque l’Amérique a accepté la responsabilité de cette guerre, naturellement, elle doit également accepter la responsabilité de sa compensation.
Quoi qu’il en soit, le président des États-Unis devrait savoir que la paix n’est pas obtenue par la force, et que la République islamique d’Iran se tiendra contre leur intimidation, et que l’Iran, comme il l’a montré dans la guerre de huit ans et dans la guerre de douze jours, défendra ses droits.
En même temps, la République islamique d’Iran a constamment démontré, tout au long de son existence, sa disponibilité pour la négociation ; toutefois, sur le principe de l’égalité et du respect mutuel. Le problème est que les Américains ne sont pas prêts pour de telles négociations ; au contraire, ils veulent seulement imposer leur volonté aux autres en utilisant la force.
Naturellement, l’Iran ne se soumettra jamais à cette imposition. Ils veulent même imposer leurs objectifs illégitimes à l’Iran par la pression économique et les opérations militaires. Cette stratégie est naturellement considérée comme un échec par tout Iranien. C’est pourquoi les Iraniens s’opposent à cette intimidation américaine.
L’un des problèmes auxquels l’Amérique est confrontée aujourd’hui est que M. Trump n’a aucune expérience ni formation diplomatique. D’ailleurs, son équipe est de la même manière. Son équipe n’a également aucune expérience diplomatique. Son équipe était composée principalement de journalistes et de présentateurs de Fox News et autres. Ils pensent que la scène politique et diplomatique est également une scène télévisée où ils peuvent venir et faire un spectacle et faire avancer leur type de travail.
Dans le passé, il y avait des individus qui devinrent présidents des États-Unis sans expérience diplomatique. Par exemple, M. Reagan était un acteur, mais avant de devenir président, il fut pendant un certain temps gouverneur de Californie et acquit ainsi une certaine expérience. De plus, il avait une équipe solide qui construisit son image. M. Carter était un agriculteur, mais avant de devenir président, il fut gouverneur de la Géorgie. Ainsi, il acquit une certaine expérience.
Mais M. Trump était un propriétaire immobilier et devint président sans expérience diplomatique. Donc vraiment, M. Trump, tant lui-même que ceux qui l’entourent, manquent fondamentalement de l’expérience diplomatique nécessaire.
Un exemple de l’inexpérience de cette équipe fut observé récemment, juste avant les élections irakiennes. Le secrétaire américain à la guerre a contacté les Irakiens et les a menacés très grossièrement concernant les Forces de mobilisation populaire (al-Hashd al-Sha’abi), disant : Vous devez dissoudre le Hashd al-Sha’abi.
Eh bien, il est très grossier pour un pays d’envoyer un message à un autre pays et de donner des ordres de cette manière. Les Irakiens n’accepteront naturellement pas de telles insultes. À la suite de cette inexpérience américaine, les élections irakiennes ont en fait été tenues de manière très magnifique avec la participation de plus de 59 % du peuple. En fait, les forces révolutionnaires ont obtenu une part très élevée du vote, si bien que maintenant la plupart des sièges du parlement irakien sont entre leurs mains.
C’est le résultat d’un manque d’expérience dans la diplomatie, qui conduit à agir d’une manière qui produit exactement le résultat inverse. Concernant l’Iran, avec le type d’approches que M. Trump et ses associés ont adoptées envers les Iraniens, il est naturel que les Iraniens ne se soumettent pas à ces pressions et résistent contre cette intimidation américaine.
Bien sûr, la lutte a toujours ses hauts et ses bas. Il n’y a aucun doute à ce sujet. La défaite ou la victoire dans une lutte est une question naturelle. Si aujourd’hui les Israéliens, avec l’aide américaine, ont commis ces immenses crimes à Gaza, ont réalisé un massacre impitoyable et ont confronté les gens à la famine comme arme, cela ne signifie pas que la volonté du peuple palestinien peut être détruite.
La volonté humaine ne peut pas être détruite par les armes. Par conséquent, si la Palestine fait face à cette situation aujourd’hui en raison des agressions et crimes du régime sioniste et du soutien américain, cela ne signifie pas que le Hamas peut être éliminé, cela ne signifie pas que le Hezbollah au Liban peut être éliminé, cela ne signifie pas que l’Ansar Allah au Yémen peut être éliminé ou que le Hashd al-Sha’abi irakien peut être éliminé sous pression étrangère.
Les hauts et les bas sont naturels, mais la volonté humaine, dans la défense de soi, de sa patrie et de ses idéaux, ne peut être détruite par la force, la pression et les armes.
C’est le résultat de l’émergence de la Révolution islamique dans notre pays. C’est-à-dire, lorsque la Révolution islamique est apparue, les pays de la région, en particulier les musulmans de la région, ont pris conscience de leurs droits et sont devenus plus déterminés à restaurer leurs droits.
Naturellement, c’est un effet de la Révolution islamique de l’Iran que nous voyons aujourd’hui dans les pays de la région, y compris l’Irak, le Liban, le Yémen et d’autres pays, où les gens luttent pour leurs droits.
Et finalement, j’ai une recommandation pour M. Trump. Tout comme les prédécesseurs de M. Trump ont fait l’expérience et ont vu que l’Iran ne peut pas être détruit par la force, l’Iran est un pays déterminé et se tient fermement pour restaurer ses droits. Nous l’avons observé dans la question nucléaire. Lorsque les pays occidentaux n’étaient pas disposés à nous permettre d’opérer même 15 centrifugeuses et qu’ils nous ont imposé toutes sortes de pressions, dans les derniers jours de mon mandat ministériel, nous avons décidé de mettre fin à la suspension et de reprendre l’enrichissement. Les Américains ont soudainement vu 19 000 centrifugeuses tourner. Ils ont réalisé que l’Iran ne peut pas être soumis à la pression. Ils ont eux-mêmes proposé : négocions. Les négociations ont eu lieu par l’intermédiaire d’Oman et ont finalement conduit au JCPOA.
Par conséquent, ma recommandation à M. Trump est d’examiner et d’étudier l’expérience de vos prédécesseurs. Tout comme ils furent finalement contraints d’accepter la République islamique avec son état et sa qualité actuels en tant que pays et nation résistants, vous aussi serez contraint d’accepter la République islamique d’Iran. Venez et engagez une véritable négociation avec la République islamique d’Iran sur la base du respect mutuel et de l’égalité.
Nous ne sommes pas hostiles à la négociation, mais une négociation sous pression, sous armes, sous violence et sous crime, nous ne sommes naturellement pas prêts à l’accepter.
Par conséquent, ma recommandation à M. Trump est de venir et d’adopter une approche positive, montrant votre préparation à négocier sur le principe de l’égalité et du respect mutuel, et vous verrez notre réciprocité. Bien sûr, en même temps, sachez que nous n’abandonnerons pas l’enrichissement à des fins pacifiques, nous ne perdrons pas notre puissance défensive et nous ne vendrons pas notre indépendance.
Merci beaucoup.

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